Le financement additionnel accordé au Programme dâAppui aux communes et Agglomérations du Sénégal va prolonger le projet de deux années supplémentaires. La nouvelle enveloppe sâélÚve à 110 millions de dollars soit environ 70 milliards de F CFA. Les ressources mobilisées contribueront à financer des activités liées à la poursuite de lâappui aux réformes budgétaires, entamées dans le cadre du Programme. Alors que les budgets dâinvestissement des Collectivités Territoriales serviront entre autres à renforcer la résilience climatique au Sénégal. Dans cette perspective, lâAgence de développement municipal (ADM) en collaboration avec la Direction du Changement Climatique, de la Transition Ecologique et des Financements Verts (DCCTEFV) a organisé un atelier de formation des formateurs et des structures parties prenantes sur les défis et enjeux liés à lâintégration du changement climatique dans le financement additionnel du PACASEN.
En effet, depuis sa création en 1997, lâAgence de développement municipal (ADM) Åuvre à accomplir les missions qui lui sont assignées avec professionnalisme, rigueur et abnégation, a soutenu Dr Mamouth Diop, Directeur général de l'ADM. D'ailleurs, il reconnaît que "cette constante détermination pour obtenir des résultats positifs fait de lâagence, une des structures dâappui technique aux collectivités territoriales, et jouit ainsi de la confiance des pouvoirs publics et des partenaires au développement". La mise en Åuvre du Programme dâappui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN) nâéchappe pas à cette rÚgle en ce sens que "ses résultats appréciables sont le fruit dâun travail dâéquipe engagée et trÚs professionnelle dans les différents secteurs dâactivités dudit programme". "Les ressources mobilisées vont contribuer à financer les activités liées à la poursuite de lâappui aux réformes budgétaires, entamées dans le cadre du Programme, mais surtout le renforcement de la résilience climatique dans notre pays.
Ainsi lâobjectif de cet atelier est de fournir aux acteurs des connaissances approfondies et des compétences pratiques sur les changements climatiques tout en mettant l'accent sur ses manifestations et impacts, les politiques climatiques et sur les outils dâévaluation de la vulnérabilité. Il mettra aussi l'accent sur la finance verte et lâintégration des changements climatiques dans les évaluations environnementales", explique Dr Mamouth Diop. Il soutient que le besoin de renforcement de capacités des différents animateurs du concept « CTC » est une nécessité et vient à son heure pour rendre les collectivités territoriales plus performantes voire plus résilientes. "Le PACASEN appelle à une mobilisation collective des acteurs dans la construction d'un avenir résilient et durable pour le Sénégal à lâhorizon 2050 en arrimage avec les orientations de la lettre de politique sectorielle du MinistÚre de lâUrbanisme, des Collectivités Territoriales et de lâAménagement des Territoires. Que notre engagement commun pour l'adaptation au changement climatique devienne une source de progrÚs pour le Sénégal et pour nos générations futures", dit-il. Le PACASEN vise lâamélioration de la fourniture de services sociaux à travers lâappui à des réformes institutionnelles.
La Directrice du Changement climatique, de la Transition Ãcologique et des Financements verts, Madeleine Diouf félicite l'initiative menée par l'ADM qui vise à intégrer la question climatique dans les politiques locales au niveau des territoires. "C'est un défi mondial qui s'impose à tous, notamment aux communautés ou collectivités territoriales qui sont trÚs vulnérables au changement climatique. On a vu les questions d'inondations qui connaissent chaque année une intensité de plus en plus importante. On a aussi vu l'avancée de la mer que connaissent les terroirs. Cette année on a vu ce qu'on appelle les pauses pluviométriques qui font que l'agriculture, l'élevage ne donnent pas les résultats escomptés. C'est un phénomÚne que tous les pays vivent », a listé Madeleine Diouf. Face à cette situation, lâadaptation sâimpose et câest judicieux que les collectivités territoriales soient ciblées. « Il est nécessaire que l'ADM et ses partenaires puissent appuyer les terroirs pour prendre en charge cette question. L'expertise n'est pas seulement au niveau national. Il faut créer cette expertise au niveau local parce que c'est le local qui va créer le développement. Notre objectif, c'est de partager les connaissances, à un niveau beaucoup plus décentralisé", a fait savoir Madeleine Diouf.
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