SAINT-LOUIS : Un enrochement basaltique de 2175 ml pour protéger la langue de barbarie.

SAINT-LOUIS : Un enrochement basaltique de 2175 ml pour protéger la langue de barbarie

Le ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l'Aménagement des Territoires, Oumar GUEYE, a effectué, ce mardi, une visite des travaux du Projet de protection côtière de Saint-Louis (PPCS). Monsieur Omar Gueye qui s’est réjoui de la réception de cet ouvrage était notamment accompagné par le Directeur général de l’Agence de Développement municipal (ADM) Monsieur Cheikh Issa SALL, de l'adjointe du Gouverneur de la région de Saint-Louis, Mme Fatimata Mokhtar FALL, du directeur de l'AFD, M. Alexandre POINTIER, et d'autres parties prenantes des deux projets.

Les travaux du PPCS consistaient à la réalisation d’un ouvrage en enrochement basaltique sur une longueur de 2175 ml. Il est constitué d’un noyau en sable, d’une couche filtre en enrochement de 100 à 200 kg posé sur un tapis de géotextile et d’une carapace de 1 000 à 2 000 kg.

De même, dans le cadre du suivi scientifique du projet de protection côtière de Saint-Louis, il a été réalisé l’installation d’une caméra d’observation continue, ainsi que des mesures de vérité terrain topo-bathymétrique renouvelées régulièrement, conjointement aux acquisitions satellite réalisées (depuis mi-mars 2019, tous les 6 mois) afin d’assurer concrètement un suivi régulier innovant du littoral et le renforcement de compétences. Le projet a permis également la participation, en tant qu’observateurs, d’environ dix étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et l’Université Gaston Berger de St Louis (UGB) aux moments clés du déroulement du projet. Les étudiants retenus bénéficieront d’un accompagnement et de rencontres avec les experts scientifiques impliqués dans le projet en cours, avec différentes parties prenantes et responsables des travaux. Ces échanges permettront aux étudiants de se familiariser avec les aspects scientifiques et ingénieries de ce type de projets.

Ainsi, les populations situées sur la Langue de Barbarie ont magnifié ce projet qui les protège du risque d’érosion côtière et contribue à l’amélioration des connaissances scientifiques sur les enjeux côtiers et à leur diffusion.

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